Vie des Flammes

Chapitre un:
Le pays soumis à la peur

Lorsque j'ouvris les yeux, les rayons claires de la lune fit plisser mes yeux rouges à la pupille bleue, mes cheveux roux flamboyants étaient ternes et sans brillance depuis des jours maintenant. Je me dressai et marchai jusqu'à la fenêtre rayée de fissures, le paysage lugubre était embaumé d'un magnifique claire de lune. L'odeur acre du sang jaillis lorsque je l'ouvris, elle me pris à la gorge et me donna une ignoble nausée.  J'ai très vite refermer la fenêtre et suis retourner à pas de loups dans mon lit, me lovant paisiblement sous mes draps décolorés. La pièce était très sombre, mais on y voyait des formes humaines se soulever régulièrement, leur respiration était apeurée, je sentais leur regard terrifie sur moi. L'odeur pestilentiel de moisissure me liquéfia les narines, je fini enfin par m'endormir.
-Réveillez-vous princesse!
Je me redressa les yeux ronds, le Bras-droit de mon père, du sang... beaucoup de sang... beaucoup trop de sang.
-Plume Grise! Que t'es il arrivé?! M'écriais-je en approchant le malheureux soldat boitant avec difficulté, le visage cache par pénombre de la pièce, je parvenais cependant à deviner son regard déteint par la douleur.
-C'est mon père c'est ça?.. Dis-je  tête basse.
Le ton de ma voix était chaleureux lorsque j'arriva enfin en face à face au blessé, devant les regards horrifiés des civils du royaume.
-Princesse Flamme de Vie, ne devenez jamais comme votre père... Le malheureux s’effondra sur mes genoux puis rendis un ultime soupire.
-Jamais je ne serais comme lui... Murmurais-je tendis que les larmes perlaient de mes yeux rouges et bleus. Mes bras tremblaient, je posa au sol le corps froid. Puis je joignis mes doigts et colla mes paumes l'une contre l'autre puis porta mes mains à mon cœur tête basse.J'adressa une prière silencieuse au clan de l'haut-delà. Je leva mon regard embué de larmes ver les villageois du royaumes qui tressaillirent, ils avaient peur, peur de moi, peur que je devienne comme mon père. Nous étions ici depuis maintenant une semaine, une guerre faisait rage à l’extérieur. Mon père avait enfermer les femmes, envoyer -tel le plus gros des Tyran- les enfants au combat. J'avais vu des combats par échantillon, les enfants tremblaient, les yeux écarquillés de peur. Aucun combattent de l'armée, civile, enfants, vieillards n'avait de réelle protection. Les gents avaient peur, ils étaient maigres, et je ne pouvais rien faire pour les aider. Les hurlements d’épouvante et de peur et la puanteur suffocante était devenue insupportables: nous devions sortir d'ici. Je soupira devant l'air terrorisé des femmes cachant dans leur longues robes leurs nourrissons et leur affaires de valeur. Je savais qu'elles ne m'écouteraient pas, alors je me leva, et ouvris en grand la porte de notre cellule de pierre. Nous écarquillèrent toutes les yeux de stupeur et d'abasourdissement.