Les poèmes de Bruny ^^

La vue


Citron raide, protubérances ondulées,
Noir corbeau, blanc farine,
Vert luisant, bleu Pacifique, marron châtaigne, gris nuageux.



Sublime ou horrible ?
Savant ou fou ?
Habile ou maladroit ?
Ô misérables ! Soyez lucides !
Ne jugez ni par les couleurs, ni par la vue extérieure
Mais par la parole et l'action.
Il a les yeux bleus perçants.
Oui c'est vrai. Il est magnifique. C'est vrai aussi.
Pendant ce temps, il vole... Enchaîne les mauvaises actions.
Il a les yeux gris nuageux.
Oui c'est vrai. Il donne des frissons. C'est vrai aussi.
Pourtant, il offre une baguette chaude à un sans - abri.
Il est aveugle. Il ne voit absolument rien ? Le néant ?
C'est tout ce qu'il voit ?
Eh bien, détrompez - vous !
Certes, il ne saura pas si la personne est
Noir sinistre ou blanche étincelante.
Il saura juste qu'elle l'aide à avancer.
Cela lui suffit.
Il voit qu'elle est fraternelle.
Cela nous suffit.

Mon histoire

Je suis la fille d'un assassin.
Roi des meurtriers de la ville,
Il est puissant et n'a aucune pitié.
Il a des yeux emplient de haines,
Des crocs taillés pour écorcher ses ennemis,
Des pattes rouge sang à cause des millier de meurtres qu'il a commis avec fierté et
De longues griffes aiguisées prêtent à tuer le moindre innocent.




Dois - je emprunter la monstrueuse voix des criminelles ou
L'agréable chemin de la douceur ?

J'ai longtemps hésité...
J'ai longtemps réfléchi...
Devais - je être comme mon père ?
Les mots se bousculaient dans ma tête :
Puissante ou compatissante ?
Ambitieuse ou généreuse ?
Douce ou courroucée ?
Serviable ou désagréable ?




Je choisis ma destinée avec fierté !
Je compris,
Que je ne devais pas être comme mon père.
Je devais être ce que j'étais au plus profond de mon coeur :
Douce, attentionnée et courageuse !

Mon père est peut - être un meurtrier
Mais moi je suis différente.

Les blessures de mon coeur

Mon coeur est balafré.
Il a subi des horreurs,
La suivante plus atroce que la précédente.
Pour lui,
Ce n'est en aucun cas la fatalité.
C'est les erreurs humaines.
Il comprend beaucoup de choses
Mais pas l'humanité.
Il comprend le pardon
Mais pas la vengeance.
Il comprend l'amour
Mais pas l'abus.
Ce monde pitoyable est - il fait pour qu'il batte ?

Il pleure :
Des larmes rouges emprisonnent sa peine.
Elles perlent le long de sa carapace et reouvrent ses blessures.
Il recherche de la compassion.
Mais où peut - il en trouver ?
Mon sein maternel le nourrit d'espoir.
Mon coeur se calme.
Son ami la poitrine l'enveloppe d'un pansement rêveur,
Ses pulsations reprennent un rythme régulier.

L'espoir et les rêves l'ont stimulé.
Ils sont le seul remède...
Ils ne sont pas réels.

Il me semble que je les ai déjà toutes commentées sur l'atelier des écrivains!
Bref comme d'hab tu écris très bien, c'est beau et on ressent bien l'émotion. La seule chose que je peux te dire c'est d'essayer de te poser des limites en faisant des rimes des fois ^^ Je sais que tu as déjà fait des hexasyllabes et des choses comme ça suite à ce que je t'ai dit et ça rend très bien aussi, donc se poser des limites ce n'est pas forcément mauvais. :3

J'en ai fait avec des rimes aussi, c'est vrai que si je devais choisir entre rime ou longueur, je prendrai rime quand même mais selon le sujet, les longueurs c'est bien ^^ En voici un que j'avais fait avec des rimes. Je l'ai aussi mis en image ^^  https://i.servimg.com/u/f86/19/26/02/62/mae10.jpg


P.S : Servimg la déforme complètement.


La sagesse

Je pleure
Avant que tu meurs.
Je suis triste
Avant que tu rencontres les canonistes.

Toujours rassurant !
Toujours compatissant !
"  Pourquoi tu ne pleures pas
Alors que tu ne seras plus là ?
- L'âge
Ma rendu sage.
- Mais je t'aime !  
- Continue à écrire des poèmes.
Ma sagesse luit dans ton écriture.
Elle est ton armure.  "

Dame Douceur

Elle est douce comme un pétale de lys.
Elle est sage comme ses ancêtres.
Elle est légère comme la plume de la colombe paisible.
Elle est généreuse comme l'amour.
C'est une jeune femme attentionnée.

Elle est pure comme le lac inconnu.
Elle est fidèle comme de simple jumeau.
Elle est suave comme la mélodie de la lyre d'Orphée.
Elle est compatissante comme la sincérité.
C'est une jeune femme compréhensive.

Elle est calme comme le silence de la forêt.
Elle est brave comme l'espoir.
Elle est tendre comme son instinct.
Elle est douce comme un pétale de lys.
On l'appelle Dame Douceur.

Je porte un masque d'acier.
Mon visage est caché.
J'évite les préjugés
En utilisant mon bouclier.

Chaque cheveu est une fine fumée.
Mes prunelles apeurées
Scrutent la vérité et la curiosité.
La solitude est mon épée.

J'aimerai être invisible.
Je suis impassible.
Mon armure est le mystère.
Je suis le Dieu du Mystère.

L'ignorance

C'était le bon temps,
Où je n'étais qu'un enfant,
Ignorant.
J'étais insouciant.

Je ne savais pas.
Je ne connaissais pas encore,
Tous les défauts de ce monde ingrat.
Je compris qu'un homme pouvait être plus carnivore qu'un tyrannosaure.

Mes yeux d'enfants avaient toujours vu le monde attrayant.
En l'apprenant, je peux vous dire que je fus profondément bouleversé.
Cela changea ma façon de vivre et de penser.
Je préférais encore l'âge où j'étais ignorant.

Toi et moi

Nous vivons dans deux mondes différents.
Nous sommes différentes.
La frontière invisible et fatale nous sépare.
Pour ma famille,
Tu serais le fruit de ma naïveté et de mon imagination.
Pour moi,
Tu es mon amie.
Suis - je folle ?
Suis - je à droite ou à gauche ?
Peu importe si je t'aime.
Mes sens, mon instinct, mon coeur et ma raison
Repoussent les limites de mon amour et de ma détermination.
J'y arriverai !
Nous arriverons !
Je sais pas mais je te comprends.
Pourquoi ?
Seul le mystère le sait,
Son voile noir pourtant en dentelle est trop lourd.
Le temps m'aidera à le soulever.
Nous devons être patientes.
Nous devons nous faire confiances.
L'espoir luit dans mes prunelles incompréhensibles.
Tu les comprendrais surement.
Tu es la seule personne qui sait me réchauffer,
Que le temps soit externe ou interne

La Lune

Dame au visage rond déffiguré
Par d'innombrables météorites,
Tu es notre fidèle bouclier céleste.
Mystérieuse le jour,
Tu te caches.
Et la nuit,
Ta clarté resplendit à l'horizon,
Pour nous montrer le chemin.
Avec ton ami l'Etoile du Berger,
Vous flottez dans le ciel obscur.
Sur les côtes de l'Océan,
J'admire ton reflet se baigner.
Quand tu es pleine,
Tu souris.

La réforme de l'ortografe

Ah les coquins !
Ils sont gentils !
Regardez leur petit air faussement naïf !
Ils ressemblent à des chatons qui s'apprêtent à bondir sur leur proie !
Ces messieurs et ces madames s'intéresseraient - ils à notre éducation ?
Bien sûr que non !
Nous n'allons tout de même pas être la proie de ces félins affamés de sous ?
Je me disais aussi,
Cela fait quinze ans qu'on essaye d'écrire sans faute d'ortografe
Et ces gens veulent changer les lettres de ces mots pour nous aider !
Ne sont - ils pas adorables et ridicules ?
Ils nous tendent une main cassée !



Au final, ces gentilles personnes ne pensent pas à l'ortografe.
Ils songent à l'argent.
Ne me dîtes pas que vous êtes étonnés ?
Il faut un  "  f  " à nénuphar qu'ils disent !
Et ortografe,
Ca prend un  "  f  " ou pas ?
Peu importe, tant que nous nous comprenons.
Un mot devenu courant depuis février deux - mille - seize.

Le néant

Lorsque les émotions envahissent notre esprit,
Nous ne sommes plus maîtres de nous - mêmes.
Nous sommes alors les pantins des sentiments.
Ils nous métamorphosent en ce que nous ne sommes pas :
Brutal,
Insensé,
Impulsif...
Ou ils contrôlent notre corps en bois en nous faisant :
Sangloter,
Hurler,
Trembler...

Lorsque les émotions se mélangent et s'entrechoquent,
Le chaos intervient.
Nous regardons notre ennemi sans le voir.
Nous arrivons à peine à tenir debout
Mais cela ne nous gêne pas du tout.
Nous ne nous en apercevons même pas.
Notre corps est sur Terre et
Notre âme flotte dans le vide interstellaire.
Tout est lacunaire !
Nous nous croyons en à pesanteur.
Pas la moindre pensée nous effleure.
Une énorme feuille noire nous enveloppe.
Elle nous recouvre de sa sombre couleur.

Nous avons oublié ?
Nous sommes perdus.
Qui sommes - nous ?

Fleur

Je lui demande :
- Fleur comment - vas - tu ?
Elle me murmure qu' elle a soif.
Mais avant que je lui donne à boire,
Elle veut me raconter son histoire.
L'histoire de Marguerite.
Je m'assieds dans l'herbe,
A côté d'elle,
Et l'écoute avec attention :
- Je n'étais qu'une petite graine,
Parmi les plus grandes.
Toutes transportées dans le bec d'un oiseau,
Et allant finir dans l'estomac de l'un de ses petits.
Mais, fatigué le volatile ouvrit légèrement le bec.
Etant la plus petite et la plus rusée,
Je parviens à me délivrer d'une mort affreuse.
Je grandis dans ton jardin.
Mais aujourd'hui, je ne mourais pas d'une mort affreuse,
Mais d'une mort égoïste et cruelle.

Mon frère court,
Arrache sa tige.
Ma tige.
Il lui tire une pétale.
Elle se meurt.
Je me meurs.
Une seconde.
Elle se meurt.
Je me meurs.
Ils leurs en arrachent une troisième...
Elles se meurent.
Nous mourons.

Solitude

Toi solitude
Qui amène la quiétude,
Tu es rejetée par la plupart des gens,
Alors que ton souffle d'isolement,
Est le cœur de notre réflexion
Et la création de notre imagination.
Tu es l'incarnation de la sauvagerie,
Qui peut nous maintenir en vie.
Ta paix
Et ta liberté
Me suffisent...
Pour vivre !
J'aime ton innocence !
J'aime t'accompagner !

L'expression

Sourcils froncés,
Tu es énervé.
Sourcils levés,
Tu es curieux.

Regard pétillant de malice,
Regard embué de tristesse,
Regard rouge de colère,
Regard égaré d'incompréhension,
Regard écarquillé de peur,
Regard plissé de sérieux,
Regard éblouissant de bonheur.

Narines retroussées,
Tu es concentré.
Narines serrées,
Tu es déterminé.

Petit sourire de compassion,
Rictus en coin d'ironie,
Sourire peu tiré de moquerie,
Sourire étincelant de joie,
Sourire fermé de vengeance,
Sourire difforme de malheur,
Léger sourire de compréhension.


Un sourire ou un regard valent parfois mieux qu'une parole.

La mort

La mort est un repos éternel.
Elle n'abandonnera jamais votre corps,
Une fois qu'elle s'y sera incrustée.
Notre mort est comme le vide interstellaire.
Elle nous retire toutes nos émotions.
La mort est une musique silencieuse.
Nous sommes tous sourds.
La mort est comme une grotte souterraine.
Nous sommes tous aveugles.
La mort est un rêve éternel.
Notre corps est présent mais notre âme s'est envolée.

Nous devenons de braves fantômes
Qui se laissent submerger par le néant.
La mort,
Me souffle dans sa brise glacée
" Je ne suis pas un espoir !
On ne peut pas revenir en arrière !
Pas le temps de s'effondrer,
Pour éviter ça,
Vous devez écouter les battements de votre coeur et regardez l'horizon. "

Ne l'attendez pas espérant ou craintif.
Elle vous enlacera le moment venu.

La mort est la seule égalité authentique.

Elle...

Elle serait sincère et généreuse.
Elle ne me confondrait pas avec de l'argent.
Elle n'essayerait pas de me manipuler.
Elle m'aimerait telle que je suis.
Elle serait là pour nous.

Elle est fausse et égoïste.
Pour elle, je suis un sac d'or.
Elle essaye de me manipuler pour son profit.
Elle fait semblant de m'aimer.
Elle n'est jamais là pour nous.

Je rêve qu'elle se soigne.
Je rêve que le faux soit vrai.
Je rêve qu'elle ne fasse plus de mal à ma famille.
Je rêve qu'il y ait un remède qui absorbe la méchanceté.
Je rêve de finir ce poème en songeant que c'est juste un cauchemard.

Je rêve que les cauchemards n'envahissent pas le jour.
Encore une fois !
Comme toujours !
Comme jamais !
L'espoir fait vivre !

Le chat

Chaque jour, je te vois
Habillé d'une longue robe noire de jais
Agile aux batailles territoriales, tu es le meilleur
Tueur en série de souris.